Être soigné et aimé par le Christ

juillet 2024

Lors que la maladie fait irruption, l’univers habituel est profondément ébranlé. Peurs, questions et inquiétudes peuvent occuper tout l’espace et perturber de façon importante le quotidien et l’avenir. Face à la maladie, les proches aussi ne sont pas épargnés. Comment accompagner, poser des gestes pour manifester la présence et le soutien des malades ? Autant de questions qui laissent souvent démunis.

En nous demandant de prier pour que le sacrement de l’onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et qu’il soit de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance, le pape François nous place au cœur de la mission de compassion pour les malades et leurs proches.

Le reportage vidéo de ce mois nous fait découvrir le sacrement de l’onction vécu au cours d’un pèlerinage à Lourdes. Laissons-nous toucher par les paroles et les gestes des malades et de ceux qui les accompagnent.

 

Après avoir vu ce reportage, je suis attentif aux sentiments qui se font jour en moi. J’essaie de trouver les mots pour dire ce que je ressens.

Quelles paroles, gestes ou attitudes, quels moments m’ont particulièrement marqué. Est-ce que ce reportage renouvelle mon regard sur le sacrement des malades ?

 

Je peux aussi relire des paroles des accompagnateurs :

 »Le sacrement de l’onction des malades n’est pas, contrairement à ce qu’on pense, le sacrement des mourants. Ce sacrement est le signe que les malades ont une place éminente au cœur de l’Église. La preuve, c’est que, aujourd’hui, les malades seront placés au centre de l’esplanade, pas à côté ni derrière, mais au cœur de l’esplanade. C’est le signe que dans la faiblesse, Dieu est présent.  »

 »Certains malades reviennent à Lourdes tous les ans et ils reçoivent ce sacrement tous les ans.  Comme pour manifester leur désir d’être toujours suivis par le Christ, soignés par le Christ, aimés par le Christ, quel que soit leur maladie ou leur handicap. »

 »C’est donc l’éloge de la faiblesse. Oui, aux yeux de Dieu et dans l’Église, les faibles, les malades ont une place éminente, cette place est centrale. »

Je confie dans la prière les malades et leurs proches pour qu’ils reçoivent la force et la tendresse du Seigneur.

Paul Dima, Réseau Mondial de Prière du Pape en France

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