Prier avec la Parole de Dieu
pour les familles en crise

mars 2025

Prions pour que les familles divisées puissent trouver dans le pardon la guérison de leurs blessures, en redécouvrant la richesse de l’autre, même au cœur des différences.

Écouter ICI la méditation en podcast.


Entrons dans la prière
en offrant à Dieu notre journée

Père très bon, en ce jour nouveau, me voici devant Toi.
Unis mon cœur au Cœur de ton Fils Jésus qui s’offre pour moi dans l’Eucharistie.
Que l’Esprit Saint fasse de moi son ami et apôtre par la prière, disponible à sa mission.
En communion avec Marie, mère de l’Église et notre mère,
avec mes frères et sœurs du Réseau Mondial de Prière,
je t’offre ma journée, ses joies et ses peines,
pour la mission de l’Église et l’intention donnée ce mois-ci par le Pape :
Prions pour que les familles divisées puissent trouver dans le pardon la guérison de leurs blessures, en redécouvrant la richesse de l’autre, même au cœur des différences.

Nous prions ce mois-ci avec une histoire du livre de la Genèse, celle de Jacob et Esaü, deux frères jumeaux que les événements vont blesser et séparer.

 

1 – Une famille divisée (Gn 27, 36. 41)

Entrons dans cette famille… Alors qu’Esaü rentre bredouille de la chasse, Jacob accepte de nourrir son frère avec un plat de lentilles, mais à condition qu’il lui cède son droit d’aînesse c’est-à-dire l’héritage de la famille. Esaü accepte, sans que leur père Isaac soit au courant.
Des années plus tard, Isaac, devenu aveugle, veut bénir Esaü avant de mourir. La mère Rebecca – qui a une préférence pour Jacob – demande à ce dernier de se faire bénir à la place de son frère. Il accepte et endosse une tunique de poils de chameau pour ressembler à Esaü, et son père le bénit.
Esaü a donc quelques raisons d’en vouloir à son frère Jacob !

Ésaü dit : « Est-ce parce qu’on lui a donné le nom de Jacob (c’est-à-dire : le Trompeur) que, par deux fois, celui-ci m’a trompé ? Il a volé mon droit d’aînesse et voici que, maintenant, il a volé ma bénédiction. » (…) Ésaü se mit à considérer Jacob comme son ennemi à cause de la bénédiction qu’il avait reçue de son père. Il se disait en lui-même : « Le moment du deuil de mon père approche. Alors je tuerai mon frère Jacob. »

Je considère ces deux frères, et les causes de la fracture dans cette famille. Comment cela résonne-t-il en moi ? Est-ce que cela me renvoie à des situations que je connais ?

 

2 – Un combat à vivre (Gn 32, 29-31)

Plus tard, à l’appel de Dieu, Jacob revient à Canaan. A la veille de la rencontre avec Esaü, alors que Jacob se retrouve seul, de nuit, au bord du fleuve Yabboq, il est amené à vivre un combat mystérieux face à Dieu, dont il sort blessé et transformé, fort d’un nouveau nom qui dit une nouvelle identité, celui qui ‘lutte avec’, fort aussi d’une bénédiction reçue et non volée. C’est un combat qui prépare une possible réconciliation.

Il reprit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël, parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. » Jacob demanda : « Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie. » Mais il répondit : « Pourquoi me demandes-tu mon nom ? » Et là il le bénit. Jacob appela ce lieu Peniel, c’est- à-dire Face de Dieu – car « j’ai vu Dieu face à face et ma vie a été sauve ».

Comme Jacob, je peux avoir à vivre un combat – au moins intérieur – pour faire la vérité avec mes proches. Je demande la grâce du discernement, pour moi et pour les membres des familles divisées.

 

3 – Une réconciliation (Gn 33, 8-11)

Apprenant qu’Esaü marche à sa rencontre à la tête de 400 hommes, Jacob retrouve intacte la peur face à son frère. Pour l’apaiser, il prélève pour lui des bêtes sur son troupeau comme cadeau.

Ésaü dit : « J’ai largement ce qu’il me faut, mon frère. Garde pour toi ce qui est à toi. » Jacob répondit : « Oh que non ! Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, de ma main tu accepteras mon présent. En effet, j’ai pu paraître devant ta face comme on paraît devant la face de Dieu, et tu t’es montré bienveillant envers moi. Accepte donc le présent que je t’ai apporté. Car Dieu m’a fait grâce et j’ai tout ce qu’il me faut. » Il insista auprès de lui et celui-ci accepta.

Les deux frères ont changé de regard l’un par rapport à l’autre. Je contemple cette conversion et ces retrouvailles. Est-ce que je reconnais moi-même les démarches de pardon que mes proches ont pu vivre vis-à-vis de moi ? Je demande, pour moi et/ou pour d’autres, la grâce d’une réconciliation.

 

Un cœur à cœur avec le Seigneur

Après le temps où je prie le Seigneur comme un ami parle à son ami, je  peux dire un « Notre Père », en m’attardant particulièrement sur les trois dernières demandes :
 Pardonne-nous nos offenses… ne nous laisse pas entrer en tentation… délivre-nous du mal.

>> Télécharger le PDF de la prière

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